L'arrivée du chat errant

Cela faisait déjà plusieurs jours que Cheshire, errait sans but de villes en villes... Il était tranquillement en train de se promener quand une odeur sucrée lui parvint aux narines...

GRROUUUIK !

"Ah je crois que c'est le temps de faire une petite pause déjeuner !"

Pourtant cela ne faisait même pas deux heures qu'il avait englouti un bon plat de spaghetti ainsi que d'autres mets plus ou moins bourratifs. Ces nombreux plats qu'il n'avait d'ailleurs pas payé car il était parti discrètement avant que le serveur arrive avec l'addition. Tout le monde était stupéfait car personne n'avait vu le jeune homme de la table 15 partir du restaurant. Enfin bref Cheshire avait encore faim et décida donc d'entrer dans cet étrange endroit.

Il réussi a passer la foule rapidement et arriva vers un stand de bonbon. Il regarda le stand et fouilla dans sa poche...

**Mince c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas travaillé**

Il regarda la foule autour de lui et remarqua que la plupart des personnes étaient assez jeunes.

**Parfait !**

Il se cacha derrière un arbre et se transforma en chat.

**Le seul inconvénient c'est que je ne peut pas parler... mais bon par ici la bouffe gratos**

Il arriva vers le stand et commença à lancer des petits miaulement tout en grandissant les yeux

HJ : Well, ne sachant si ce sujet est à considérer comme libre ou non, je me permets de taper l'incruste...^^" Si jamais je dérange ou que je t'inspire pas, dis-le-moi, je supprimerai ce message!


Pii.

Au même moment, un Polichinelle qui s'accordait une sieste légère sur la bâche qui recouvrait le haut du stand, se réveilla d'un coup. Entre parenthèses, vu la corpulence du bonhomme, il paraissait étonnant que la bâche en question ne se soit pas écroulée sous son poids depuis le temps. Mais l'étrange légèreté de Pulcinella, malgré son gabarit, reste un mystère assez insoluble... De toutes façons, ce n'est pas le propos. Si Pulcinella s'était réveillé, c'était parce qu'il avait entendu un cri d'animal qu'il n'aimait pas beaucoup. Son oreille le trompait fort rarement, d'autant que son ouïe était excellente, mais rien que pour constater la chose de ses yeux aussi, il se pencha un peu par-dessus la bâche pour regarder.

Ahfff!

C'était bien ce qu'il pensait. Un chat. Dieu que Pulcinella ne portait pas ces bêtes-là dans son coeur. Principalement parce que les chats bouffaient ou blessaient les oiseaux, c'était déjà une raison suffisante. Mais en plus, celui-là avait l'air particulièrement ici pour quémander sa nourriture, et Pulcinella se sentait plus fâché encore à l'idée qu'à coup sûr, il en obtiendrait gratuitement et sans problème. Ce qui ne peut hélas vous arriver quand vous êtes un être humain, et que vous n'aimez pas jouer d'artifices avec votre visage, par ailleurs. Cependant, Pulcinella pouvait parler, lui qui de même ne payait jamais ce qu'il mangeait... Mais au moins il avait le respect des commerces, il n'allait pas quémander, sachant bien que quand on a de la nourriture qui n'est pas dans une poubelle ni déjà entamée par quelqu'un, il faut la payer, parce que c'est comme ça que le monde fonctionne. Tiens, mais pas pour un chat qui faisait les yeux doux, apparemment. Raison de plus de ne pas apprécier les chats : ils bouffaient ou blessaient les oiseaux, et ils se procuraient de la nourriture fraîche par des moyens franchement condamnables. ...Non, 'faut pas chercher. Dans la tête du petit poussin, c'était surtout la haine du bouffeur de piafs qui dictait le jugement...

Agrrr... Agrrr... Agrrrrrr.

Du coup, toujours du haut de son perchoir qu'il n'avait pas quitté, l'étrange humanoïde au bonnet blanc et au visage mi-bleu s'était mis à grogner insensiblement sur le chat, comme un canidé qui cherche à intimider, ou à dissuader d'approcher. Il ne manquerait plus qu'il approche. Ceci dit, ce genre de comportement, Pulcinella, est justement le pire pour ce qui est de la discrétion... Mais que voulez-vous. Pulcinella, en bon petit poussin très instinctif, ne se souciait pas de ces choses-là.

[HJ : désolé du temps de réponse mais ya plein d'évènements qui font que j'ai pas pu le faire avant "^^ désolé aussi pour les fautes mais j'écris assez rapidement sans faire trop attention "^^]
[HJ2 : oui oui c'est sujet libre... alors si quelqu'un d'autre veux venir squatter qu'il ne se gène pas ^^]




Soudain le ciel s'assombrit devant Cheshire et une masse bizarre s'approcha en poussant d'étranges grognements.

**OUAW c'est quoi ça ?**

Le chat ne savant pas comment réagir il laissa l'instinct prendre le dessus : il rabattit ses oreilles en arrière, et recula prudemment...
Mais Cheshire n'avait pas calculé qu'il était encore vers l'arbre derrière lequel il s'était dissimulé pour se transformer...

BOUM

"Miaïe !!!"

**Maiheu ça fait mal ça T_T**

Alors il vit le visage de son assaillant : une étrange créature à forme humanoïde le toisait du regard... Il avait une étrange couleur de peau et portait sur la tête un bout de tissu blanc...

**Bon je suis coincé et il n'a pas l'air bien méchant... Il doit juste avoir un peu peur des chats... J'essaye de lui détourner l'attention et je me barre vite fait...**

Cheshire dit alors avec un ton affreusement désépéré :

"Miou ?"





[HJ3: encore désolé c'est un peu court mais là chui un peu en panne d'inspi sur ce coup là "^^]

HJ : Pas de problème pour le temps, ni pour les fautes le cas échéant, ni pour l'inspi, tout ça, ça ne se décide pas, et puis c'est normal, après tout c'est que du jeu, 'faut pas se stresser avec ça non plus.^^ Donc, no problem!^^


Hhin!

Ce fut simplement ce petit son sec, mais traînant un peu en longueur, qui allait parfaitement avec sa voix grave de femme-homme, bien qu'il ne soit pas très rassurant, surtout dit avec ce sourire presque carnassier qui inspirait presque le son lui-même... Bref, ce fut avec ce son-là que Pulcinella se redressa, et sauta en une pirouette avant jusqu'en bas au niveau du chat, qui semblait ou bien s'intimider, ou du moins faire semblant de s'intimider, comme Pulcinella n'avait cessé de le regarder fixement. Autour, on avait le temps de s'étonner : wow! Qu'est-ce qu'il fichait là, celui-là? Il venait de là-haut? Il ne pouvait tout de même pas avoir tenu là-dessus, pas avec son gabarit... Bah, pourtant, 'faut croire... Mais laissons l'original qui venait d'apparaître aux yeux du commun des mortels d'en bas, avec le chat qu'il affrontait :

Pii... Un chat qui recule devant un poussin? Ça c'est ironique, piou!

Wow... On n'a jamais vu Pulcinella sous ce jour-là encore... C'est assez flippant, pour être honnête... Comment un gars —ou une fille— de coutume si souriant et gentil pouvait à présent s'adresser à un pauvre petit animal tout mignon sans défense avec un tel cynisme mordant? ...En plus, bon, Pulcinella, vas-y faire croire à qui que ce soit que tu es un poussin, ça prendra pas. Les poussins ne parlent pas, ils ne sont pas aussi grands ni aussi gros, et justement, ils ne font pas peurs aux chats... Parce qu'ils ne leur grognent pas dessus non plus, il faut dire.

AOUTCH. Pauvre chat. Non seulement Pulcinella jouait le jeu de l'impressionnant, mais en plus, à présent, il venait d'attraper l'animal par la peau du cou, sachant pertinemment que c'était la meilleure façon de bien empoigner un chat, que c'était comme ça que leurs mères faisaient quand ils étaient petits encore —est-il des choses de cet ordre que Pulcinella ignore, ça...—, et il l'avait soulevé de terre comme ça, et à présent, le fixait dans le blanc de l'oeil, si tant est qu'on pouvait le voir chez un chat, de ses yeux bridés qui avaient pris une expression menaçante... Bien que le petit poussin ne cesse pas de sourire pour autant :

Nooow-now-now-now-now... (Comprenez là une façon de dire "non".) Tes jeux d'animal à moustaches qui amadoue, ça prend peut-être sur les autres, mais pas sur le petit poussin, ça non... Tu peux plus bouger comme ça, hein? Piipii, ça t'apprendra à quémander le manger en faisant des yeux de chien battu! Les yeux de chien battu c'est fait pour les chiens! Pas pour les chats! Tu piges, pii?

...Et il considérait le matou avec un tel sérieux qu'on eût dit qu'il s'attendait réellement à ce qu'il lui réponde. Autour on s'offusquerait, sûrement. Oh, le monstre! Le sans-coeur! Il maltraite un chat! Mais Pulcinella, vous vous en doutez, s'en fichait bien ; tout ce qu'il voulait c'était donner à ce chat une petite leçon, pas en l'honneur de tous les chats tout de même, chat il n'avait tout de même rien fait pour mériter ça, le pauvre, et contre toute attente, Pulcinella avait bien en lui une forme de conscience, mais tout de même. C'est vrai, quoi, un chat qui fait des yeux de chien battu, on aura tout vu!

**Poussin ? Chien ? Mais c'est quoi ce bins ?**

Cheshire détestait qu'on le prenne par la peau du cou... La seule personne qui avait le droit de le faire était morte aujourd'hui... Il senti la colère monter en lui.
Mais il regarda l'humanoïde bleuté dans les yeux et ne pu se résoudre à lui faire le moindre mal... Il essaya de se débattre mais il n'y arriva pas...
alors il commença a ce transformer devant les yeux ébahi de son agresseur.
Il faisait maintenant le double de la taille de la personne qui le regardait bouche bée.

"Non mais ça va pas ? c'est pas très agréable comme position tu sais ça ? Et puis d'abord tu veux que je fasse comment pour manger j'ai même pas d'argent !"

Le jeune homme aux cheveux et oreilles de chat violets grommelait et finalement se résigna et dit simplement :

"Maintenant que je suis plus un chat tu veux bien me donner à manger ?"

Et oui malgré toutes ces émotions Cheshire n'avait pas oublié le principal : MANGER !

Ah... Ae? Aeaeae?

Ce fut bouche bée que Pulcinella vit Cheshire se transformer devant ses yeux. Son étonnement le força bien sûr à lâcher ce qui n'était déjà plus un chat, et à se reculer un peu d'un ou deux pas, pour le regarder. Mais dans cet immobilisme soudain quasi-respectueux, il n'y avait aucunement de la peur ; juste un grand intérêt pour ce qui venait de se dérouler devant lui. Wow! Alors ce chat... C'était pas un chat? Ou c'était à la fois un chat et un homme? En tout cas... C'était cool! Et les joues de Pulcinella se gonflèrent en ce qui aurait pu éclater comme un rire, mais qui finalement ne fut qu'une longue et douce exclamation d'étonnement, qui donnait un truc du genre :

...Pffoaaaah! (Un instant de pause encore pour apprécier le spectacle, puis enfin, une réaction un peu plus propre, avec un grand sourire bien sincère qui lui était revenu à la tête... Ah, c'est plus un chat, c'est okay!) Apiouu... Pawdon, pawdon! Je croyais que tu étais un de ces chats qui percent le coeur des oiseaux et des souris avec une dent, jouent avec, et après les mangent ou les laissent là... J'aime pas les chats parce qu'ils bouffent les oiseaux... Les oiseaux pas cuits, je veux dire. J'espère que tu ne bouffes pas les oiseaux, toi.

Et tout en disant cela, il pointait vers Cheshire un index pédagogique. O... Kay... Bon, Pulcinella, ça ne t'excuse pas vraiment, ces explications... Mais telle était la chose, que Pulcinella avait toujours fonctionné avec son propre raisonnement, un raisonnement tordu et déformé, mais qui était le sien et qu'il n'abandonnerait pas de sitôt. Et, comme il semblait encore falloir se justifier, peut-être :

Par contre ça ne change rien au fait que tu sais pas t'y prendre, piou. Ce monsieur-là (geste de l'index pointé vers le "monsieur" qui s'occupait du stand) il est là pour s'occuper des gens qui ont de l'argent, c'est son boulot, il a pas besoin qu'un chat vienne le déranger. Un chat ou autre chose, d'ailleurs. Pulcinella non plus n'a pas d'argent, ben ça l'empêche pas de se trouver à manger sans avoir à imiter les chiens!

Encore cette histoire de chiens battus...^^" Cependant Pulcinella, encore une fois sans prêter quelque attention que ce soit à l'étonnement potentiel des gens autour, que ce soit par rapport à lui ou à son interlocuteur, s'intéressait à présent à la question importante que posait Cheshire ; ben oui, il avait faim... Un grand sourire fermé, mais pas moins large, s'étendit sur la face du petit poussin. Pas de problème, on allait lui montrer comment trouver de la bouffe sans déranger les gens qui demandent de l'argent!

À manger? Pas de souci, pii, Pulcinella va te montrer comment trouver du manger! C'est très facile! Suis-moi, piou!

Et, sans attendre l'approbation de l'homme/chat, le petit poussin l'avait déjà chopé par la main et l'entraînait à travers les allées du parc en trottinant à bon rythme. Où est-ce qu'il l'emmenait? Bah, probablement vers une poubelle quelconque, un truc du genre... Chercher de la nourriture à sa manière en somme.^^"